Note Conceptuelle
Introduction
Les universités et autres établissements d'enseignement supérieur, partout dans le monde, jouent un rôle essentiel dans la croissance économique. Ils produisent une main-d'œuvre qualifiée et favorisent la productivité et la compétitivité dans tous les secteurs grâce à la recherche et au développement. En outre, ils collaborent souvent avec les entreprises, les gouvernements et les communautés pour relever les défis sociétaux, traduisant les connaissances académiques en solutions pratiques qui optimisent l'activité économique. En encourageant l'esprit d'entreprise et en offrant des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie, les universités permettent également aux individus de s'adapter aux changements économiques et de contribuer au développement durable.
La visibilité d'une université est renforcée par divers moyens, chacun contribuant à sa réputation, à sa portée et à son influence. L'un d'entre eux est la performance constante dans les classements mondiaux et nationaux des universités grâce à l'excellence de la recherche, à la qualité de l'enseignement et à l'employabilité des diplômés. La participation à des projets novateurs, l'organisation de conférences, de séminaires et de cours publics, ainsi que de solides collaborations avec l'industrie, les gouvernements, les partenaires internationaux et les réseaux d'anciens étudiants, permettent à une université de se faire connaître et de se positionner en tant que leader d'opinion dans divers domaines.
Une forte présence digitale, optimisée par un site web constamment mis à jour et attrayant mettant en valeur la publication des résultats de la recherche, et des canaux de médias sociaux actifs, aide les universités à atteindre un public plus large et à s'engager avec leurs parties prenantes.
Bien que l'Afrique compte plus de 15 % de la population mondiale, les résultats de recherche des établissements d'enseignement supérieur africains ne représentent qu'environ 1 %. Cette situation est caractérisée par des difficultés connues, telles que des ressources limitées, une faible collaboration avec l'industrie et une lenteur dans l'adoption des technologies émergentes, qui entravent leur plein potentiel. Cette faible visibilité se reflète dans les classements mondiaux des universités. Dans le classement 2025 du Times Higher Education, l'université africaine la mieux classée, l'université du Cap, occupe la 180e place mondiale. Les deuxième et troisième, l'université de Stellenbosch et l'université de Witwatersrand, respectivement, étaient classées entre 301 et 350 au niveau mondial.
Bien que ces classements mondiaux ne soient pas toujours bénéfiques pour les universités africaines en raison de certains biais inhérents, tels que l'approche méthodologique (notamment l'utilisation des résultats de recherche et des citations dans des revues à fort impact, alors que les universités africaines ont du mal à être compétitives sur ces critères en raison de leur manque de financement), l'accent mis sur la recherche en langue anglaise et la négligence de l'impact local et régional, dans lequel les universités africaines excellent souvent, ces classements sont bénéfiques et influents car ils fournissent des repères utiles qui peuvent optimiser la visibilité des universités africaines et soutenir ainsi leurs efforts pour attirer des étudiants et des partenaires internationaux. Les classements peuvent également inciter les universités à innover et à améliorer leurs pratiques d'enseignement et de recherche, ainsi qu'à attirer des investissements dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Les séries de l’atelier
Cet atelier vise à permettre aux universités et autres établissements d'enseignement supérieur en Afrique de renforcer leur présence internationale, leur pertinence et leur compétitivité mondiale grâce à l'innovation, aux partenariats, à la pertinence locale et à l'intégration responsable des technologies.
Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques des ateliers sont les suivants
1. Permettre aux universités, par l'intermédiaire de leurs ambassadeurs de marque (dirigeants et chercheurs), de donner plus de visibilité à leurs résultats de recherche, notamment en permettant aux chercheurs d'assumer un rôle plus important en tant qu'investigateurs principaux.
2. Former les participants aux stratégies à court et à long terme pour promouvoir et maintenir leur présence dans le réservoir mondial de connaissances.
3. Améliorer l'image de marque des universités par le biais de leurs sites web et de leurs plateformes de médias sociaux.
4. Donner aux bureaux internationaux des universités africaines les compétences nécessaires pour soutenir leurs efforts d'internationalisation.
Durée et structure de l'atelier
Chaque atelier se déroulera sur trois jours et sera structuré de manière à offrir aux participants une expérience approfondie, engageante et pratique pour renforcer l'image de marque, la production de connaissances et la visibilité de leurs universités.
Modes de présentation et d'animation
· Exercices préalables à l’atelier : Les participants recueillent des données sur les plans stratégiques institutionnels, les politiques d'internationalisation, les politiques de publication, les politiques de DPI, etc...
· Conférences principales : Dispensées par des experts renommés en matière d'internationalisation, d'image de marque institutionnelle et de publication.
· Discussions plénières : Partage d'idées et de recommandations sur les défis communs.
· Études de cas : Examen des stratégies d'alignement à plusieurs niveaux d'universités classées au niveau mondial.
· Travail de groupe : Analyses SWOT (forces, faiblesses, opportunités et menaces) et PESTEL (politique, économique, social, technologique, environnemental et juridique) pour les institutions participantes, et développement d'un projet de lignes directrices pour l'image de marque institutionnelle.
· Travail post-atelier: Proposition d'une théorie du changement par le biais d'un plan d'action SMART (spécifique, mesurable, réalisable, pertinent et limité dans le temps) de 6 à 12 mois à soumettre à l'AUA pour un suivi efficace.
Public ciblé
· Les décideurs universitaires (par exemple, les membres des conseils d'université et des conseils d'administration, ainsi que les responsables des organismes de réglementation).
· Dirigeants d'université (vice-chanceliers, recteurs, présidents et leurs adjoints)
· Personnel des bureaux internationaux des universités
· Doyens de facultés et chefs de départements
· Personnel technique de l'université (par exemple, directeurs informatiques, bibliothécaires universitaires, etc.)
· Chercheurs académiques
Please note
· Chaque atelier n'accueillera pas plus de 35 participants
· La participation se fera selon le principe du « premier arrivé, premier servi ».
· Pour un impact efficace, les universités peuvent parrainer plus d'un participant à chaque atelier.
Frais d'inscription
· 700 $US pour les institutions membres de l'AUA ; et
· 800 USD pour les institutions non-membres de l'AUA.
Résultats attendus
· Développement de cadres adaptables pour augmenter la production scientifique mondiale des universités africaines par le biais de publications, de citations, etc.
· Mise en relation des universités participantes avec des universités renommées qui ont créé un créneau autour de l'internationalisation pour l'apprentissage par l'expérience.
Résultats attendus
· Des plans stratégiques d'universités révisés qui alignent leurs missions sur les objectifs de développement nationaux, régionaux et mondiaux.
· Des universités bien placées sur la voie de la visibilité internationale
· Mise en réseau continue des universités participantes afin d'améliorer la pertinence des programmes de développement nationaux, régionaux et mondiaux.
· Renforcement des réseaux professionnels et nouvelles connexions.
· Une meilleure compréhension des tendances internationales et des meilleures pratiques.
NB : Sur demande, des dispositions spéciales peuvent être prises pour la formation spécifique d'une institution de son corps enseignant. Pour que la formation soit rentable, il faudrait qu'elle soit suivie par au moins 20 participants.
